Attente
Marcher au travers des landes,
Ces terres si belles et d'autant plus grandes.
Un paysage hostile et dénué de relief
Pouvant être divisé en tant de fiefs.
Une brise, légère, redresse mes cheveux.
Ce souffle, Ô je le veux...
Il me porte au loin, vers d'autres jardins
Où vit un certain paladin.
Longtemps e l'ai cherché, cet homme
Son absence me laisse comme
Abandonnée, livrée à moi-même
Délaissée telle un vieux pot de crème.
Parfois, nos chemins se croisent.
Du regard nos destins se toisent...
Peut être un jour, nous guérirons de notre tragédie,
Car chaque jour mon amour pour toi grandi...